L’Engagement de l’ingénieur

Il faut retourner en 1922 pour retracer l’historique des Rites d’Engagement de l’Ingénieur au moment où sept Présidents-sortants de l’Institut canadien des Ingénieurs sont réunis à Montréal avec d’autres ingénieurs. Dans son allocution, le Professeur Herbert Haultain, ingénieur civil à l’Université de Toronto, exprime le besoin d’une organisation qui créerait un esprit de corps entre les ingénieurs canadiens. Il souhaite de plus le développement d’un engagement ou d’un énoncé solennel auquel souscrirait le jeune gradué en ingénierie.

L’accueil chaleureux des sept Présidents-sortants de l’Institut incite Haultain à écrire à Rudyard Kipling dont les poèmes et écrits font à l’occasion référence au travail de l’ingénieur. Il sollicite son aide pour rédiger un engagement solennel et une cérémonie appropriée à la prise de l’engagement. La réponse de Kipling est spontanée et contenait le texte d’engagement et les détails de la Cérémonie d’Engagement de l’Ingénieur.

Le rituel d’Engagement de l’Ingénieur vise simplement et uniquement à sensibiliser le nouvel ingénieur à sa profession et aux valeurs qui l’entourent tout en indiquant à l’ingénieur pratiquant ses responsabilités d’accueil et de support à ses nouveaux collègues prêts à travailler à ses côtés.

La Société des Sept Gardiens inc. est le dépositaire et l’administrateur des Rites d’Engagement de l’Ingénieur. Les sept Présidents-sortants de l’Institut canadien des Ingénieurs en 1922 en furent les premiers sept Gardiens. Des sections ont été créées dans diverses municipalités du Canada pour faciliter la gestion des Rites qui est la responsabilité de la Société. Entièrement autonome, elle n’a aucun lien avec les universités, sociétés techniques et associations provinciales canadiennes d’ingénieurs. Des droits d’auteur protègent le Rituel tant au Canada qu’aux états-Unis.

L’anneau de fer martelé est protégé en vertu de la loi sur les marques déposées et est porté au petit doigt de la main droite ou gauche par tout ingénieur qui a prononcé l’Engagement au cours d’une cérémonie officielle d’une des Sections. L’anneau est un symbole de la fierté de l’ingénieur envers sa profession et un rappel de l’engagement solennel qu’il a prononcé humblement et volontairement et qui l’oblige à un comportement professionnel suivant des normes très élevées. L’anneau ne confère ni n’indique le droit de pratique du génie. Cette prérogative est du ressort exclusif des associations provinciales d’ingénieurs.

— Text Originale de Section 1, Toronto, traduction par la Société des Sept Gardiens inc.